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Réflexologie, Yoga de l’énergie

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Energie dans le corps humain

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L’ENERGIE DE LA COLONNE VERTEBRALE : CONCEPTS

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L’homme est un animal « cabré », plus ou moins « cambré », c’est le sens donné à sa verticalité que nous connaissons. La recherche de la verticalité a déterminé une échelle des courbures vertébrales bien caractéristique de l’évolution des espèces depuis les vertébrés inférieurs jusqu’à l’homme.

La verticalité sous-entend une lutte permanente entre la gravité et le centre de gravité du corps, situé dans la zone du bas ventre, en avant de la troisième vertèbre lombaire, et aboutissant à la base de sustentation entre les deux pieds.

L’être humain peut être considéré comme un empilement et une mise en équilibre d’une succession de segments durs et de segments mous, posés sur deux piliers plus ou moins stables, de hauteur plus ou moins identique, mobiles et plus ou moins souples : les deux membres inférieurs dont l’aboutissement sont les pieds.



Si l’on en croît les spécialistes des origines de l’homme, l’homo sapiens serait né en Afrique, il y a 140000 à 100000 ans d’aujourd’hui. L’Inde affirme que le yoga existe depuis 40000 ans. L’homo energeticus autre nom donné au yogin, appartient à la famille de l’homo sapiens et la sagesse est précisément le but de sa quête.

Roger Clerc dans son œuvre écrite consacré au Yoga de l’Energie nous explique qu’à l’image du corps de chair, du corps physique, le corps de l’énergie est d’une grande complexité. Il ne s’appréhende pas de la même façon, c’est en faisant abstraction du concret que pourra se révéler à nous par l’intermédiaire de nos sens subtils, ce corps « fluidique » de texture et de nature très différente. Le corps de l’énergie devient accessible en s’identifiant à lui grâce à la conscience et à l’art de respirer.


L’Inde classique accorde une place fondamentale à la notion d’énergie qui peut revêtir différents noms : nous développerons ici à titre d’exemple la notion de Prâna : indispensable à la vie et à la santé du corps physique, il se subdivise sous le nom de vâyu en cinq prâna mineurs « énergies secondaires » : prâna, apâna, samâna, udâna, vyâna.


- Prâna : l’énergie ascendante associée à l’inspiration et à l’absorption. Il sert d’intermédiaire entre les corps grossiers et subtils.

- Apâna : l’énergie vitale descendante qui préside à l’élimination et à l’excrétion.

- Samâna règle la digestion et l’assimilation.

- Udâna régit l’expression, l’expiration, les mouvements pulmonaires. Il participe à l’ascension du courant énergétique spécifique de sushumnâ : canal central subtil longeant la colonne vertébrale.

- Vyâna dirige le métabolisme, la circulation du sang et assure la cohésion du corps physique.


Les cinq vâyu circulent en permanence à travers le prânamaya-kosha, le corps de l’énergie, constitué des canaux de circulation énergétique, les nâdi et de carrefours de la conscience énergie, les chakras.


Dans le langage énergétique, l’Inde et la Chine se rejoignent : les termes YIN, YANG trouvent leur corollaires en sanskrit THA– et HA + De même le terme chinois « méridiens » ou le terme sanskrit « nâdi ».


La circulation dans les deux vaisseaux « conception » et « gouverneur » : tous deux montent de mûlâdhâra, le chakra racine, situé entre sexe et anus. Le vaisseau conception (Yin) suit la ligne médiane sur le devant du buste. Il agit sur les fonctions végétatives : génitale – urinaire (jusqu’à l’ombilic), digestive (jusqu’à l’appendice xyphoïde), respiratoire ensuite, pour aboutir à la lèvre inférieure.

Le vaisseau gouverneur (yang), suit l’axe du dos, de bas en haut ; Il Agit sur le tonus physique jusqu’à la 2ème cervicale, et sur le mental ensuite, pour aboutir, en ayant contourné le crâne, à la lèvre supérieure.


La circulation dans les nâdis « idâ » et « pingalâ ».

Elles partent également toutes les deux du chakra racine, mais de la gauche et de la droite, alors que les deux vaisseaux partent devant et derrière.

Idâ (yin) part de la gauche et, dans le plan de l’énergie, passe en avant par rapport à la colonne vertébrale. Elle s’enroule trois tours dans le plan frontal pour finir sur ½ tour dans le plan sagittal, en passant par âjnâ, et aboutir à la narine gauche.


Pingalâ (yang) part de la droite pour, dans le plan subtil du prânamaya-kosha, aller vers la gauche, en arrière de la colonne vertébrale, passer ensuite devant pour s’enrouler aussi trois tours dans le plan frontal puis ½ tour dans le plan sagittal, passant ainsi par âjnâ, pour aboutir à la narine droite.

A l’image de l’observation des phénomènes naturels (ex : le vent chasse les feuilles mortes en automne), l’énergie n’agit pas en ligne droite, mais en spirale.


Idâ et pingalâ, sont liés aux deux narines et donc contrôlés par la respiration. Un mauvais fonctionnement des narines se répercute automatiquement sur ces passages. Il existe entre chacune des narines, une différence de potentiel, à l’origine de tous les états psychosomatiques. L’expérience de la pratique du Yoga confirme le lien entre : l’air qui passe par une narine, le côté du corps et  de la colonne vertébrale.

Le courant lunaire, parcourant idâ, prend naissance à la narine gauche, va jusqu’à mûlâdhâra et revient à cette même narine. Il influence la partie gauche du corps.

Le courant solaire, parcourant pingalâ, prend naissance à la narine droite, va jusqu’à mûlâdhâra et revient à cette même narine. Il influence la partie droite du corps.

Dans tout exercice de polarisation, la pensée est véhiculée par la respiration dans le côté du corps.

Ainsi toute modification du rythme et des cycles respiratoires provoque un équilibre ou un déséquilibre dans l’ensemble du système physique, énergétique et psychique.

D’après la tradition, idâ et pingalâ,   narine gauche et  narine droite, fonctionnent de manière alternative, avec un rythme personnel. Ceci est confirmé par les études physiologiques. Il en est de même pour les sécrétions hormonales, en partie cycliques.

La respiration alternée, nâdî-shodana, est recommandée par les ouvrages classiques, notamment  Hathayoga-pradîpikâ.


Les chakras.

Les chakras sont des centres de rassemblement, de transformation et de distribution d’énergie. Ils sont nombreux et répartis dans tout le corps, mais nous n’étudieront que les principaux au nombre de six. Il est très important d’obtenir un contrôle global de ces principaux centres, de façon à maintenir constamment l’équilibre et l’harmonie de tout le système.


1.  Le chakra frontal : âjnâ


Il est le chakra principal, il distribue l’énergie dans les autres chakras. Nous le situons, par rapport au corps physique, environ deux travers de doigt en arrière du centre du front. Dans d’autres écoles, on le situe entre les deux sourcils, c’est le traditionnel « troisième œil ». C’est le chakra de la clairvoyance, il est en relation, dans le corps physique, avec l’hypophyse et les sinus frontaux.



2. Le chakra de la gorge : vishuddha


C’est le chakra de la claire audience. Très influencé pas les sons, il est en relation avec la thyroïde, cette glande à sécrétion interne qui caractérise le tempérament nerveux.

Ce qui justifie que dans le stress de notre société bruyante, il est sage d’agir sur lui avec précaution.




3. Le chakra du cœur : anâhata


C’est le centre qui régit l’émotivité, la sentimentalité, l’amour. C’est le centre de l’être : le lotus d’or. Il est le centre ultime, il est en relation avec le plexus solaire.




4. Le chakra ombilical : manipûra


Il est le centre de gravité du corps physique. On y retrouve la conscience de son corps de chair et une matérialité, une densité, indispensables si l’on veut rester équilibré. On y éprouve une impression de puissance physique. En lui s’accumule l’énergie vitale. Il est aussi la chaudière, dans laquelle le feu gastrique brûle les déchets, et il se trouve en relation avec l’anus.



5. Le chakra abdominal : swâdhisthâna


Situé entre l’ombilic et le pubis, on y prend conscience du sexe. Il régit la vitalité des organes, agissant particulièrement sur les fonctions digestives, urinaires et génitales.




6. Le chakra racine : mûlâdhâra

Il est situé entre le sexe et l’anus. Comme son nom l’indique, il est la racine de l’Etre, où est accumulé ce qui caractérise l’espèce.


Nous terminerons cette énumération par un septième chakra que nous traiterons volontairement à part :







Sahasrâra, chakra coronal, lotus aux milles pétales


Il est situé au sommet du crâne, sur la fontanelle. C’est la fenêtre qui donne sur l’infini au-dessus de nous. Sahasrâra est en relation, dans le corps de chair, avec l’épiphyse. Cette glande endocrine à un rôle très important : à la puberté, cette glande nous couperait de tout contact avec les « sphères supérieures ». Ce qui justifierait l’importance en yoga, de la pratique de la méditation, pendant laquelle sahasrâra vibre intensément, redonnant vie à cette glande endocrine et renouant ainsi le contact avec ces sphères.



Réflexologie des points Marma